Archive pour la catégorie 'Non classé'

L’histoire du soldat propre

18 mai, 2023

C’est l’histoire de la reine qui était éprise passionnément de plomberie. Non seulement, elle implanta l’eau courante dans le château de son époux le roi, mais encore, chacun des manants de son royaume put bénéficier d’une salle de bains modernes.

Dès lors, les sujets de sa majesté étaient propres comme des sous neufs, même après de longues journées consacrées aux travaux des champs.

Cela ne plaisait pas au ministre de la guerre de sa Majesté. En effet, à cette époque lointaine, il était de la plus haute importance stratégique que les soldats du roi soient d’une saleté repoussante pour incommoder l’ennemi qui se plaisait souvent à envahir le pays.

Un jour, il arriva ce qui devait arriver, l’armée du roi captura un soldat ennemi et le lava des pieds à la têtes dans la salle de bains du commandant des forces militaires.

Par l’effet de la mansuétude royale, le soldat propre fut renvoyé à l’ennemi. Son retour épouvanta les militaires du camp d’en face : le soldat sentait bon et avait l’air en bonne santé. Il ne pouvait plus participer aux assauts menés par des ruffians qui puaient fortement.

Le soldat propre revint, penaud, chez les gens propres. Malheureusement, il fut pris pour un espion et embastillé dans une prison qui ignorait les salles de bains, si bien que le soldat propre redevint sale. Lorsqu’il pua à son tour fortement, il fut libéré. La Justice considérait en effet qu’un homme sale devait rester sale.

C’était la moindre des choses.

Choisir la bonne voie

30 avril, 2023

C’est l’histoire de l’aviateur qui avait peur en avion. Il rencontra un jour le matelot qui n’aimait pas l’eau et le musicien qui ne savait jouer d’aucun instrument.

Pour se sortir de leur pénibles situations, l’aviateur eut une idée. Il s’embarqua comme moussaillon dans une goélette qui attendait dans le port. De son côté, le marin s’engagea dans l’orchestre de cornemuses qui animait le village. Enfin, le musicien devint steward dans la compagnie aérienne nationale.

Chaque semaine, le trio se retrouvait au bistrot du village. Un dimanche un homme entra ; il semblait un peu perdu. C’était le comptable qui n’aimait pas les chiffres. Nos trois lascars ne surent pas comment lui trouver une place, car – c’était bien connu – personne n’aime les chiffres. Aucun de nos trois lascars n’était volontaire pour devenir comptable.

L’aviateur eut encore une idée : le comptable devrait conserver son job. Il lui suffisait de remplacer les chiffres par des mots. Ainsi les bilans des entreprises de la région purent se lire avec des mots significatifs : « beaucoup », « pas assez », « trop », « suffisant »… ce qui rendait leur lecture très amusante.

Seul le président de l’ordre des comptables ne se divertit pas de cette innovation. Portant, il aurait pu faire preuve de compassion. Il avait l’habitude des loosers. En effet, il avait commencé sa carrière en faisant l’humoriste. Le seul problème, c’était qu’il ne connaissait pas d’histoires drôles.

Cet échec l’avait rendu très amer, attitude que nous blâmons vivement.

Un des premiers progrès de civilisation

23 avril, 2023

C’est l’histoire de Maurice, un hun. Maurice n’était pas un Hun comme les autres. Il ne voulait pas déferler sur son cheval à la conquête de nouveaux horizons. Son jardinet de banlieue lui suffisait alors que ses camarades ne se gênaient pas beaucoup pour conquérir de nouveaux territoires en massacrant tous ceux qui se présentaient.

Maurice était donc un Hun pacifique. Le seul. Attila le regardait avec curiosité.

—      Hun pacifiste, pourquoi ne veux-tu pas massacrer les gens ? Demanda-t-il à Maurice.

—      Chef Hun, je préfère la tendresse à la haine. Nous sommes tous frères.

« Tendresse » est un mot qui plongea les Huns, les uns et les autres, dans une profonde interrogation.

—      Hun pacifiste, c’est quoi « tendresse » ? Demanda Attila qui se révéla ainsi un esprit ouvert à l’innovation.

—      « Tendresse », c’est quand on est sympa avec l’ennemi au lieu de le massacrer.

Attila n’en crut pas ses oreilles de sauvage sanguinaire. Pour lui, un ennemi devait faire l’objet d’un carnage en bonne et due forme. D’ailleurs, dans la grammaire des Huns, les mots « ennemi» et « massacre » étaient synonymes.

Maurice dit à Attila qu’il aurait tout à gagner à être gentil avec ses adversaires. Attila se montra intéressé. Maurice pensa qu’un progrès dans la civilisation Hun était possible :

—      Grand chef Attila, tu pourrais réduire tes ennemis à l’esclavage. Ils feraient à ta place tout ce que tu n’as pas envie de faire.

—      Ils pourraient aller chercher les gosses à l’école par exemple ou aller diner chez ma belle-mère tous les dimanches ?

—      Tout à fait, Hun !

La balançoires de Chloé

16 avril, 2023

C’est l’histoire de Chloé qui se balançait sur sa balancelle en jetant des coups d’œil malicieux aux coquins du village qui admiraient ses jambes nues sous son jupon rose.

Souvent Georges et Max, les porteurs de chaise à porteurs passaient devant son jardin pour se divertir du spectacle. Ils rallongeaient ainsi leur course aux dépens des clients qui s’en trouvaient contrariés. Il arrivait que très émus par la grâce de Chloé, ils perdent le contrôle de leur engin et renverse la chaise qu’ils devaient soutenir. Les clients ainsi bouleversés s’en plaignaient amèrement à la directrice de la compagnie des chaises à porteurs, laquelle se trouvait être — selon la légende — la tante de Chloé. On imagine facilement les séances d’explications familiales !

Ce ne fût pas le seul méfait de Chloé. En menant son troupeau aux champs, le pâtre grec de la commune passait chaque matin devant la balançoire sur laquelle la belle se livrait à toutes sortes de facéties . Le pâtre était très beau comme tous les pâtres grecs ce qui poussait Chloé à accentuer ses minauderies pour se montrer sur son meilleur jour. Pendant que le pâtre comptait fleurette à la jeune fille, il arriva que le loup, qui trainait par-là, mangea deux de ses brebis. Le Comte Arebour, propriétaire des ovins, disputa vertement le pâtre pour sa négligence dont Chloé était responsable.

Les méfaits de Chloé ne s’arrêtèrent pas là. D’après la légende, la calculateur du village monsieur Arthur éprouvait le besoin de passer devant ses jambes, chaque jour. Monsieur Artur, c’était celui qu’on appelait chaque fois qu’on avait des calculs à faire. Mais c’était un homme aussi et il se trouvait ému de la grâce de Chloé si bien que tous les calculs faits dans la région devinrent faux les uns après les autres.

Il fallait faire quelque chose. Le maire du village pensa demander au loup de dévorer la jeune fille puisqu’il avait lu que c’était faisable dans le Chaperon Rouge, mais la solution manquait de classe. Il fut convenu que la jeune fille se balancerait de nuit.

Le cadre d’escadre

9 avril, 2023

C’est l’histoire d’un cadre d’escadre qui vivait sous les murs de Carcassonne. Mais à Carcassonne, la mer était absente, me dira-t-on, ce qui est parfaitement exact. Le cadre en question n’aimait pas l’eau ce qui expliquait sa position.

Dans la population, on se demandait ce qu’il faisait là. Nous aussi. En réalité, le cadre ne faisait rien dans ce cadre. Le soir, vers 17 heures, on le voyait sortir ses boules pour jouer une partie de pétanque avec l’évêque, lequel de toute évidence n’était dans ses fonctions religieuses.

A Carcassonne, on s’interrogeait donc. Nous aussi.

Ne fallait-il pas voir là une alliance entre la marine et la religion ? Dans quel but ? Un rebondissement intervint dans cette histoire avec l’arrivée de Ludovic. Ludovic était un poseur de fenêtres très apprécié parmi les habitants de Carcassonne.

Il avait posé une fenêtre chez le cadre d’escadre qui s’était exclamé :

—      Cher Ludovic, puisque vous avez posé un cadre au cadre d’escadre, pourquoi ne viendrez-vous pas jouer avec moi, le cadre d’escadre et notre cadre de l’Eglise ?

C’est ainsi que se forma la triplette infernale les « Carcassonne’s boys » qui vient d’enlever le tournoi de pétanque de Saint-Guilhem-le-désert. Leurs opposants en finale ne s’étaient pas déplacés arguant d’un article des règlements de la fédération qui aurait dû disqualifier nos « Carcassonne’s boys », puisqu’aucun de ses joueurs n’avaient fait ses Pâques. Même l’évêque.

L’histoire de Georges et du sens de sa vie

31 mars, 2023

C’est l’histoire de Georges qui cherchait un sens à sa vie.

A chaque sortie de bal, il interrogeait les jeunes de son village : pourrais-je vous flanquer une raclée ? Telle était la question qu’il posait à tous. Par malheur, personne n’était volontaire. Georges se plaignit amèrement de cette pusillanimité :

— Comment pourrais-je montrer ma virilité aux jeunes filles si personne ne veut se battre ?

Pour plaire aux demoiselles, il faut les faire rire lui dit sa mère. Georges, très obéissant se mit à raconter des histoires drôles à tous les jupons des environs. Malheureusement son sens de l’humour restait assez lourdaud. Aucune des jeunes filles qui l’accostait ne s’esbaudit à ses historiettes. Georges gémit de nouveau :

— Comment faire la preuve de mon humour si personne ne rit ?

Un ami lui conseilla d’être romantique pour séduire les femmes. Georges se lança alors dans l’écriture de poèmes galants. Mais l’inspiration n’était pas au rendez-vous ; ses vers particulièrement plats n’éveillèrent aucun attention parmi la population féminine du village. Seule Lisette qui cherchait un numéro amusant pour son cabaret lui proposa un contrat.

On comprend le dépit de Georges. Aucune recette ne fonctionnait qui aurait pu lui permettre de rencontrer l’Amour.

— Me voilà bien embarrassé de moi-même, maugréa-t-il.

C’est alors que Maurice, un gros négociant, lui conseilla de montrer sa puissance financière. C’est ainsi que d’après lui, il avait connu un succès considérable auprès des femmes. Là, Georges se drapa dans sa dignité en disant qu’il n’imaginait pas que les femmes soient assez cupides pour être attirées par l’argent. Il jugea que Maurice était une personne bien vile de penser ainsi.

Malheureusement, aucune femme ne couvrit le féminisme de Georges de louanges. De guerre lasse celui-ci, pour finir sa vie, hésita entre le monastère ou la politique, puisque parti du Roi recrutait pour soutenir sa réforme des retraites.

 

 

Le petit déjeuner d’Alice

21 mars, 2023

C’est l’histoire d’Alice et de son petit déjeuner. Au début Alice mangeait des biscottes qui accompagnaient son café. Elle découvrit rapidement les deux inconvénients majeurs de la biscotte. D’abord elle exige un effort masticatoire intense dont elle ne se sentait pas toujours capable au réveil. Ensuite, le produit s’avérait fragile. Un geste inconsidéré pouvait facilement briser la biscotte; un morceau se détachait et tombait alors dans son café, entrainant une suite de désagrément dont le plus déstabilisant consistait à tenter de récupérer un morceau du produit gluant et informe. La biscotte perdait alors sa nature de biscotte.

Alice se dit alors qu’il fallait passer à la tartine de pain. Quelle décision malheureuse ! En effet, la confiture de fraise dont elle était friande s’infiltrait sournoisement dans les trous de la tartine et, selon le sens du vent, se jetait dans la tasse de café ou sur sa jolie robe.

Alice maugréa. Un ami lui conseilla le croissant. Certes, il fallait penser à l’acheter la veille dans la boulangerie de madame Duchemin, mais la bonne odeur du croissant au réveil plaidait en sa faveur. Le problème qui gêna Alice était qu’il était difficile de faire tenir une cuillérée de confiture de fraise sur le croissant comme on pouvait le faire sur une tartine. Alice contourna le problème en avalant une bouchée de croissant, puis un peu de confiture sur sa cuiller, puis une bouchée de croissante, etc. C’était une bonne tactique, mais elle n’accédait pas au moment d’intense saveur où elle pouvait déguster simultanément la chaleureuse consistance du croissant avec le goût sucré de la confiture.

— Zut de zut ! s’écria Alice légèrement dépitée.

Comment faire pour dépanner Alice ?

 

L’éco-lion

13 mars, 2023

C’est l’histoire d’un lion qui était gentil et qui s’appelait Marcel. Il se nourrissait d’un bouillon de légumes que sa femme la lionne Thérèse lui préparait le soir, avant qu’il se couche. Marcel avait le droit de rugir une fois par jour avant d’aller au lit.

Il était très ami avec les antilopes et les zèbres qu’il ne chassait pas du tout. Le samedi soir, il faisait la fête avec tous ceux qu’il aurait dû dévorer.

Les maîtres de la jungle se réunirent en conseil :

— Que va-t-on faire de Marcel ? se plaignit Alfred le crocodile. Il ne mange personne.

— Si tout le monde commence à être gentil avec tout le monde, où va-t-on ? dit le tigre Pablo avec véhémence.

— Il dit qu’un régime à base de viande ne lui convient pas, avertit Anna, la femme du léopard. Il préfère un régime à base de carottes-salades !

—Si le lion ne dévore pas les antilopes comme il se doit, nous allons être infestés par ces gazelles. Je ne peux pas dévorer à sa place, dit le léopard. Je finirai par me rendre malade.

— Hier, il a voulu fournir un effort, rapporta l’éléphant. Il s’est jeté sur un zèbre, mais celui-ci s’est écarté et le gentil lion s’est écrasé à terre.

— Et voilà, ajouta le condor, non seulement il ne fiche rien de la journée, mais encore il va nous coûter des frais d’hospitalisation. Qu’il respecte la nature de sa nature !

La tourterelle déclara qu’elle avait une idée. Personne ne connaissait la raison de la présence d’une tourterelle dans une assemblée de bêtes sauvages. Aussi, on se méfia. Elle trouva néanmoins la solution. On estima que pour une bête immigrée, elle n’était pas bête.

— Nous pourrions dire que Marcel est le premier éco-lion. Dès qu’il y a « éco » quelque part, les hommes accourent pour s’emparer du produit. Ils pourraient nous libérer de Marcel.

PS : Le président des animaux, le crocodile Alfred trouva ce conte animalier stupide, mais il fut ravi de se débarrasser d’un lion encore plus bête.

 

 

 

 

Soyons moroses !

8 mars, 2023

C’est l’histoire de Jean, le fils de madame Loubard qui vendait des serpillières. Le jour, Jean aidait sa mère au magasin de serpillières. Lorsqu’un client achetait une serpillière bas de gamme, Jean lui jouait un air d’harmonica pour l’encourager. Pour l’achat d’une serpillière de couleur, l’acheteur avait droit à un air de saxophone. Pour la serpillière premium, Jean prenait sa cornemuse et sa mère dotée d’une très belle voix entonnait « Amazing grâce ».

Les clients adoraient venir dans la boutique de madame Loubard. La vente de serpillière prit un essor considérable. Pour le plaisir d’entendre la musique de Jean, les clients constituaient des stocks de serpillières.

Un concurrent de madame Loubard, monsieur Tournevisse voulut se servir du concept commercial qu’elle avait inventé. Lui vendait des sacs poubelles. Il trouva astucieux de se spécialiser dans les sacs de 30 litres. Lorsque les clients arrivaient dans sa boutique, un chanteur d’opéra qu’il avait embauché faisait entendre sa voix profonde dans  les grands airs classiques. Les clients s’empressèrent dans le magasin de monsieur Tournevisse. Dans les ménages, on ne savait plus où ranger les sacs poubelle.

De nombreux commerçants prirent le même genre d’initiative. Par exemple, un constructeur automobile  mobilisait un orchestre symphonique pour récompenser les acquéreurs de ses modèles. Le gouvernement, informé de ces succès, offrit une séquence de rap chaque fois qu’un contribuable payait ses impôts. Les banques mirent en place un concert de rock alternatif pour tout dépôt d’argent. Dans les collèges et lycées, chaque bonne note était saluée de l’hymne national.

Les gens étaient ravis de payer des impôts. Ils se précipitaient pour sortir leur argent de leurs armoires et le déposer en banques. La plupart des élèves travaillaient très bien. Madame Lombard et monsieur Tournevisse décidèrent de se marier, à eux deux ils avaient accumulé une fortune considérable.

Mais le Diable veillait. Une sorte de mécanisme pervers se mit en place. Pour Lucifer, le bonheur ne devait pas exister, surtout accompagné de musique. Il soutenait que cela créait beaucoup trop de chômage : les journalistes ne pouvaient plus relater de catastrophes, les politiciens n’avaient plus rien à faire, les gens qui n’aimaient pas la musique déprimaient…

Comme souvent dans cette population, un parti des « antis » (bien aidé par Lucifer) se souleva, exigea et obtint la fin de toute réjouissance musicale sauf le 14 juillet. C’est ainsi que naquit un pays submergé par la grisaille, la tristesse et la morosité du quotidien.

Fernando vend de la poudre

26 février, 2023

C’est l’histoire de Fernando qui vend de la poudre. Le commissaire Brutus, ayant eu vent de son commerce se rend en personne chez Fernando. La baraque de celui-ci est loin dans la campagne. Pour l’atteindre, il faut emprunter un chemin malaisé qui… poudroie sous le soleil de l’été.

D’un ton sévère qui convient bien à sa fonction, le commissaire Brutus interroge Fernando :

— Monsieur Fernando, ne seriez-vous pas un dealer de drogues ?

— Nenni point, répondit Fernando. Vous vous méprenez, monsieur le commissaire.

Pour convaincre le policier, Fernando lui fait visiter son atelier. Il y fabrique de la poudre de perlimpinpin qui ne sert strictement à rien.

— Comment peut-on vendre quelque chose qui ne sert à rien, s’étonne le commissaire.

— Je ne sais pas, cher Brutus, mais les trucs qui ne servent à rien se vendent très bien. Il suffit de convaincre les gens qu’ils en ont besoin.

Fernando montre également au commissaire sa chaîne de fabrication de poudre aux yeux qui est très demandée par les hommes et les femmes qui veulent faire leur malin.

— Et cela, dit le commissaire Brutus d’un air soupçonneux, en désignant un tas de poudre jaunâtre. Ne serait-ce pas une substance interdite par la loi, monsieur Fernando ?

— Pas du tout, monsieur le commissaire. Vous pouvez en prendre une pincée pour vérifier.

Il nous faut mentionner ici que Fernando est un malin. Le commissaire plonge deux doigts dans la poudre jaunâtre. En réalité, il s’agit de la poudre d’escampette qu’il prend. Il se retrouve immédiatement sur le chemin qui poudroie… et qui le ramène chez lui où l’attend madame Brutus.

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