L’inconnu dans l’escalier

Est-ce

Un escroc

Qui s’esclaffe

Dans l’escalier ?

Qu’a-t-il dans son escarcelle ?

Est-ce

De l’esbrouffe ?

Est-ce

Une espèce

D’espion

Espagnol

Ou un esquimau

Qui s’esquive ?

Ho ! Ho ! Ho !

A Meaux,

Sans un mot,

J’ai des maux

De peau.

J’ai aussi mal dans le haut

Du dos.

Je vais au plus tôt

Sur le Pô

Pour prendre les eaux

Avec un seau.

Constant est mal barré

Constant est constant.

Il vole avec une frivole.

C’est son amour glamour.

Elle n’est guère vulgaire.

Lui est bossu et cossu.

Dans sa vigne, il est digne.

Il chasse sur des échasses.

Il rentre tard avec des fêtards

Dans les faubourgs du bourg.

Luc et Lulu

Lulu,

Mon élue,

Ai-je la berlue ?

Dit Luc.

Tu fais de la luge

Sous la lune !

Quelle allure !

Quelle huluberlue !

Voilà qui m’a plu.

Le gueux et le neveu vieux

Les bœufs

Du gueux

Sont deux.

De son aveu

Il vit de peu.

Il forme des vœux

Pour son neveu

Qui est vieux

Et sans cheveux.

Le divorce de la diva

Sur un divan,

La diva

Divine

Divague.

C’est divin :

Elle divorce.

C’est un fait divers

D’hiver,

Divertissant.

L’affreux et l’ignoble

Dans les cieux gracieux,

Plane un freux affreux.

Un fripon se tient sur le pont.

Il dine en gabardine.

C’est un noble ignoble.

Il a du bol, il lui reste une guibole.

Ce poivrot se nourrit de poivrons.

Quand il a bu, il est imbu

Et devient laid comme un balai.

Sa mégère gère

Un bar à Zanzibar.

Comptons !

Les Huns

Arrivent en deux-chevaux

A Troyes.

Ils sont quatre.

En cinq sec,

Ils volent des saucisses

Et s’enfuient à Sète

Pour manger des huitres

Avec un œuf

Et de la distinction.

Porte à porte

Sur le porte-avions

Un reporter

S’emporte

Il a perdu son portefeuille

Et son porte-clés.

Son porte-parole

Porte plainte

Et prend la porte.

Qu’importe !

Ouille dans les Pouilles !

Ouille !

Dans les Pouilles,

Où il y a de la houille.

Tu fais des fouilles

Avec la trouille.

Moi, je rouille.

Alors je fais la tambouille :

Je touille

Les nouilles.