Le cadre d’escadre

C’est l’histoire d’un cadre d’escadre qui vivait sous les murs de Carcassonne. Mais à Carcassonne, la mer était absente, me dira-t-on, ce qui est parfaitement exact. Le cadre en question n’aimait pas l’eau ce qui expliquait sa position.

Dans la population, on se demandait ce qu’il faisait là. Nous aussi. En réalité, le cadre ne faisait rien dans ce cadre. Le soir, vers 17 heures, on le voyait sortir ses boules pour jouer une partie de pétanque avec l’évêque, lequel de toute évidence n’était dans ses fonctions religieuses.

A Carcassonne, on s’interrogeait donc. Nous aussi.

Ne fallait-il pas voir là une alliance entre la marine et la religion ? Dans quel but ? Un rebondissement intervint dans cette histoire avec l’arrivée de Ludovic. Ludovic était un poseur de fenêtres très apprécié parmi les habitants de Carcassonne.

Il avait posé une fenêtre chez le cadre d’escadre qui s’était exclamé :

—      Cher Ludovic, puisque vous avez posé un cadre au cadre d’escadre, pourquoi ne viendrez-vous pas jouer avec moi, le cadre d’escadre et notre cadre de l’Eglise ?

C’est ainsi que se forma la triplette infernale les « Carcassonne’s boys » qui vient d’enlever le tournoi de pétanque de Saint-Guilhem-le-désert. Leurs opposants en finale ne s’étaient pas déplacés arguant d’un article des règlements de la fédération qui aurait dû disqualifier nos « Carcassonne’s boys », puisqu’aucun de ses joueurs n’avaient fait ses Pâques. Même l’évêque.

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