Pédestrement

Je suis venu à pied

Jusqu’au pied-à-terre de Georges

Qui doit m’attendre de pied ferme.

Il ne me croyait pas capable d’arriver chez lui, je lui ai donc fait un pied de nez.

J’étais exténué, je ne pouvais plus mettre un pied devant l’autre.

C’est que je ne suis pas du genre à garder deux pieds dans le même sabot.

Je suis quelqu’un d’important. Je ne me mouche pas du pied.

Bref ! Chez Georges, j’ai pu enfin mettre les pieds sous la table.

Il m’a dit que je retombe toujours sur mes pieds.

Il m’a assuré que je ne lui casse pas les pieds. Voilà qui tombe bien : ce n’est pas mon genre non plus.

J’étais à pied d’œuvre.

Pour ainsi dire au pied du mur, qu’il avait commencé à construire.

En le regardant faire, je prenais mon pied.

Il s’y prenait comme un pied.

Je ne pouvais pas l’aider, j’étais trop bien habillé de la tête aux pieds.

Je résistais pied-à-pied à l’idée de travailler.

Il m’a demandé plaisamment si je m’étais levé du pied gauche.

Je n’ai pas pris sa question au pied de la lettre.

J’ai plutôt apprécié qu’il travaille d’arrache-pied.

Parfois, je lui conseillais de lever le pied.

Il m’a fait remarquer que j’avais les doigts de pied en éventail, ce qui était exact.

J’ai mis les pieds dans le plat.

Pour lui enlever une épine du pied

J’ai proposé de le remplacer au pied-levé.

Il me dit qu’il fallait avoir les pieds sur terre

Car je n’étais pas sur un pied d’égalité avec lui.

Je perdis pied,

Il prenait mon contre-pied.

Je n’aurais pas du le mettre sur un piédestal.

C’était bien fait pour mes pieds.

Je repartis à pied.

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