Quel pied !
28 août, 2018- Vous avez le pied égyptien ? Je ne m’entends pas avec les pieds romains.
- Monsieur, vous me cassez les pieds !
- Il faut dire qu’avec tout votre pognon, vous êtes sur un grand pied.
- Ce n’est pas une raison pour vous prosterner à mes pieds.
- Je m’en garderai bien. Tout au plus je peux vous faire un pied de nez pour vous exprimer le dédain dans lequel je tiens les gens fortunés.
- Si je comprends bien, vous m’avez dans le nez.
- Tout à fait. Je ne suis pas prêt à me laisser marcher sur les pieds.
- Je vois ça : vous vous défendez pied à pied.
- Nous pourrions à la rigueur nous entendre si vous arrêtiez de vous moucher du pied. Ce qui n’est pas le cas.
- Allons, allons ! Vous raisonnez comme un pied !
- Pas du tout. C’est vous qui vous prenez pour quelqu’un d’important. Vos pieds ne touchent plus terre.
- Qu’en savez-vous, je suis peut-être un tigre de papier ou alors un colosse aux pieds d’argile, si vous préférez ?
- C’est ça, oui ! Vous essayez de me couper l’herbe sous les pieds !
- Je vois qu’on ne vous la fait pas. Vous êtes très fort et très subtil. Vous avez bon pied, bon œil.
- Arrêtez de me faire encore un appel du pied avec vos viles flatteries.
- Ouh ! Là, là ! Vous vous êtes levé du pied gauche !
- Pas du tout, C’est vous qui mettez les pieds dans le plat !
- Vous dites n’importe quoi, mais vous retombez facilement sur vos pieds.
- C’est sûr, je ne suis pas du genre à trainer les pieds dans la discussion.
- Bon… moi, je ne suis pas près de remettre les pieds chez vous.
- Je vois ce que c’est : nous passons au mépris. Vous foulez au pied mon invitation avec beaucoup de désinvolture.
- Euh… j’ai l’impression que nous sommes partis du mauvais pied !
- C’est malin ! Maintenant que vous m’avez dit ça, je ne sais plus quoi répondre. Je ne sais plus sur quel pied danser.
- Ne vous tirez pas une balle dans le pied, ça ne sert pas à grand-chose.
- Nous revoilà donc au pied du mur.
- Heureusement que je n’ai pas pris tout ce que vous m’avez dit au pied de la lettre ! Sinon nous serions fâchés.
- Vous avez raison, remettons-nous le pied à l’étrier !
- Oui, pour commencer, vous pourriez arrêtez de faire une tête de six pieds de long. Ce serait sympa.
- Vous pourriez me prêter 1000 euros, ça me tirerait une épine du pied.
- Entendu ! Vous voyez qu’on pourrait discuter sur un pied d’égalité.
- Je vous attends de pied ferme !
- Mettons un prêt sur pied.
- Ah ! Enfin ! C’est le pied !
- Pas de problème ! Signez en pied de page !