L’histoire du voleur qui prenait tout
22 octobre, 2017Grâce au vengeur masqué, le kidnappeur a été arrêté. Le kidnappeur, c’est celui qui s’emparait de tout ce qu’il trouvait.
Dans les entreprises, on l’a vu prendre toutes les pauses : cigarettes, syndicales, méridienne, massage, détente … Puis, pendant qu’il y était, il est aussi aller chez le peintre pour prendre la pose.
Chez le tailleur, il a pris des mesures sans lui demander son avis. Il faudrait le lui rendre pour qu’il puisse travailler.
Très lâche, il n’a pas hésité à aborder une personne âgée pour prendre sa retraite.
Devant la caserne, il a kidnappé le garde. Tous l’ont vu et ont dit la même chose : oh ! le méchant : il a pris garde !
Sur le trottoir, il a tenu des discours interminables. Les autres ne pouvaient pas en placer une. Il s’est emparé de la parole.
Puis, il est parti en direction de la gare. On espérait qu’il allait simplement emprunter la rue qui y mène. Eh bien, non ! Il a PRIS le chemin de la gare.
Là, dans les locaux de la SNCF, on déplore un vol. Il semble que l’individu ait pris une douche.
Finalement, il a changé d’avis. Plutôt que le train, il a détourné un bus. Les enquêteurs en ont la conviction : il a PRIS un bus.
L’affaire enfle. Elle aussi s’est mal comporté. Elle a pris des proportions importantes (qu’on a retrouvées nulle part).
Le commissaire s’est fâché. Il a succombé à la manie du voleur. Il s‘est emparé du problème dans ses bras et l’a serré contre son corps. Ses adjoints l’ont constaté : il a pris le problème à bras-le-corps.
Mais le voleur a continué à sévir. Il est arrivé chez sa cousine, dont il a kidnappé le père. Il a pris l’ascendant.
Le voleur était tellement bête qu’il s’est volé lui-même. Il a pris ses désirs et a cru qu’il s’agissait de réalités.
Heureusement, il a également volé une partie de son propre excédent puisqu’il était légèrement obèse. Il a pris son poids.
En croisant un gamin qui faisait ses devoirs, il lui a chouravé son cahier de maths. On se demande bien pourquoi. Grâce à Dieu, il a pris le problème à l’envers.
Il a interrogé un passant. Il n’a pas hésité à prendre son avis. Sans vergogne.
Puis, comble de malice, il a fait un trou dans le calendrier. Si bien qu’il ne comptait plus que 51 semaines. C’est lui, le voleur qui a pris une semaine.
Malheureusement, la police a du constater de nouveaux dégâts, le voleur s’était emparé de la fuite. Mais le vengeur masqué a rétabli la situation en commettant un nouveau larcin avant le voleur. Le vengeur a pris les devants.