Troisième degré
18 décembre, 2011« Dites quelque chose ».
« Meuh !!! »
« Etvous trouvez ça marrant ? »
« Depuis la nuit des temps, tout ce qu’il y a de drôle sur terre à sûrement été dit. Même Neanderthal racontait des blagues à son voisin. »
« Vous avez peut-être raison, mais ce n’en est pas une pour arrêter de rire. Je me vois mal aller déterrer les bêtises de Néanderthal pour pouvoir me
gondoler un peu. »
« Méfiez-vous, j’ai un humour très fin ! Genre « troisième degré » ! Je ne suis pas sûr que vous compreniez ce que je veux dire ! C’est que je ne
fais pas dans le vulgaire, moi ! »
« C’est dommage, j’aime bien la bonne gaudriole gauloise ! Bien de chez nous ! Allons, allons, laissez- vous un peu aller ! »
« C’est trop facile pour moi. Je suis plutôt du genre à rire entre les lignes, si vous voyez ce que je veux dire. Je fais des allusions spirituelles de temps en temps, sans avoir l’air d’y toucher, et les gens se marrent. Enfin, ceux qui sont suffisamment cultivés pour comprendre. Vous devriez essayer ! »
« C’est dur. J’ai déjà du mal à suivre les blagues de Bigeard ! Alors si on élève le niveau, je vais souffrir au lieu de me réjouir. Je suis en plein paradoxe. Et
puis pourquoi vous dites tout le temps : si vous voyez ce que je veux dire ? Personnellement, je ne vois rien du tout ! »
« Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, je ne vais tout de même pas me départir de la finesse de mon humour pour vous faire plaisir alors qu’elle m’assure un succès phénoménal dans le bonne société ! »
« Faites comme Air France ! Mettez-vous au low-coast. Faites de l’humour à basprix, vous toucherez une nouvelle couche de clientèle et votre notoriété
s’étendra ! Vous seriez le premier à faire de l’humour low-coast ! Vous vous rendez compte ! »
« C’est pas bête ! Finalement, on sent bien que vous appartenez à une couche populaire ! Vous avez une espèce d’intelligence intuitive qui vous permet
de deviner les bonnes affaires sans avoir besoin de réfléchir ! »