Attente
10 décembre, 2011J’habite à la lisière du bois.
Chaque matin un oiseau se pose sur le rebord de ma fenêtre.
Je maquille le contour de mes yeux.
Je m’assieds sur la margelle du puits.
Puis je jette un regard périphérique.
Au loin, je distingue la rive du fleuve.
L’église se dresse à l’orée du village.
Une voiture s’arrête sur le bord du chemin.
Ce n’est pas lui, c’est le voisin d’à coté.