Archive pour juillet, 2011

Y z’ont eu des problèmes !

11 juillet, 2011

La pénurie de pétrole nous menace.             

La carence en vitamines est mauvaise pour notre santé.

La disette s’abat sur les réfugiés.

La privation de liberté punit le prisonnier.

Le défaut de visibilité gêne le conducteur.

La perte de repères des jeunes est dramatique.

L’absence des profs à l’école s’amplifie.

L’insuffisance des crédits asphyxie les services publics.

La déficience de mon téléviseur va me priver de foot !

Il ne manquerait plus que çà 

Nos controverses philosophiques (5)

10 juillet, 2011

« Moi, je fais beaucoup de choses à l’intuition ! Par exemple, j’ai pris mon parapluie aujourd’hui ! » « Oui, mais enfin, il ne pleut pas ! Le soleil brille ! » 

« Hé bien, je peux me servir de mon parapluie comme ombrelle, voilà tout ! Il faut avoir le sens de l’adaptation aux évènements !  La vie est une succession d’aléas. Il faut continuellement improviser. On ne peut être certain de rien! » « Faites excuses, mais on peut être sûr que demain vous dormirez et vous mangerez ! » 

« Dormir, c’est sûr, j’aime bien. Manger, ce n’est pas évident. Je peux très bien décider de faire la grève de la faim. Quoique…  Il y a peut-être d’autres moyens de se faire remarquer ! Je vais y réfléchir ! » « Vous avez beau dire, il y a donc un élément de certitude. Le corps a besoin de reconstituer ses forces tous les jours ! Il y a là un rythme naturel comme le renouvellement des saisons ! C’est une chose certaine que le rythme biologique ! » 

« Peut-être, mais ça ne dit pas ce qui va vous arrivez lorsque vous sortez de votre lit. Vous pouvez gagner au loto ou alors attraper un virus très grave ! » « Il y a une différence. Pour gagner au loto, il faut prendre un billet. Pour le virus, non ! Il faut donc distinguer le hasard actif celui qui dépend d’un évènement déclenché par votre volonté et le hasard passif dirigé par on-ne-sait-qui et qui se fiche complètement de votre libre-arbitre ! » 

« Pardon, pardon ! Si vous ne voulez pas attraper de virus ou de bactéries, il faut se laver les mains en sortant des toilettes, ils l’ont dit à la télé ! Donc, vous pouvez vous donner une petite chance d’éviter les effets du hasard passif ! Et puis si vous ne l’évitez pas, le hasard passif ne devient-il pas ce qu’on appelle la fatalité ? » « Alors là, c’est un autre débat et je… » 

« Résumons-nous car j’aperçois mon bus qui arrive. Pour bien vivre, il ne faut pas s’étonner si le ciel vous tombe sur la tête. S’il tombe quand même, il faut prendre des précautions et sortir un parapluie. Si on l’a oublié, il faut savoir s’adapter. Avoir un casque sous la main ou alors vous empruntez le vôtre. Ou encore jouer au loto, entre deux siestes… » « Vous n’avez rien compris, je recommence… » 

Des gens

9 juillet, 2011

Voici un passant qui passe.

Un passager âgé.

Un vieillard qui déambule en déambulateur.

Un piéton qui  piétine.

Un quidam sur le macadam.

Un badaud pas beau.

Une minette avec une gentille binette.

Un flâneur en flanelle.

Un individu vite vu.

Ma muse qui musarde.

A notre rayon boulangerie, nos promotions du jour!

8 juillet, 2011

Ma mie,

Avec le prix qu’a exigé le dentiste pour ma couronne,

Nous sommes dans le pétrin.

Mais ne nous laissons pas mener à la baguette par le banquier !

Il n’osera pas nous retirer le pain de la bouche.

Flûte ! Ne nous encroûtons pas !

On va s’en payer une bonne tranche !

Roulons-nous joyeusement dans la farine !

Puis étendons nous sur le canapé !

Un témoignage-choc

7 juillet, 2011

Le ciel bleu est revenu derrière les nuages gris qui se retirent comme à regrets. La mer a regagné son bercail. Elle estime probablement que la fête est finie après avoir envahi nos terres pendant trois jours, bien aidée par la tempête. 

Nos maisons sont ravagées. La moitié du toit de ma villa a trouvé refuge sur la pelouse du voisin. J’ai reçu chez moi les volets de Madame Boudut, qui elle-même a vu rentrer chez elle  la voiture de Monsieur Parpaillon. Les quatre roues en l’air. Plus rien ne ressemble à rien. 

L’eau est montée jusqu’à un mètre dans ma cuisine. C’est la première fois que je pouvais me rendre en barque au petit déjeuner. Les meubles sont salis et inutilisables, la vaisselle renversée, les tissus éventrés. 

Le capitaine des pompiers est venu. En bottes et vareuse de service, les pompiers m’ont toujours paru comme des êtres gigantesques, dignes du plus grand respect, capables de tous les miracles. Il a dit que la mer a atteint un niveau jamais connu dans la région et que j’avais subi de violents dégâts. Je lui ai répondu que j’avais remarqué. Il m’a laissé un balai très large pour nettoyer la boue et affirmé qu’il passerait le reprendre lorsque j’aurai terminé.

(suite…)

Excédent de bagages

6 juillet, 2011

Lors du dernier tournoi, nous avons pris une valise.

Il faudra que je fasse mon baluchon.

Et que je passe à la caisse.

Je mettrai mes économies au coffre.

Et puis je fermerai mes bagages.

Je reprendrai mon cartable d’étudiant.

Et monterai dans la malle-poste.

Après  avoir confié mon colis au cocher.

Et le bus arriva…

5 juillet, 2011

« Moi, je fais beaucoup de choses à l’intuition ! Par exemple, j’ai pris mon parapluie aujourd’hui ! » 

« Oui, mais enfin, il ne pleut pas ! Le soleil brille ! » 

« Hé bien, je peux me servir de mon parapluie comme ombrelle, voilà tout ! il faut avoir le sens de l’adaptation aux évènements ! La vie est une succession d’aléas. Il faut continuellement improviser. On ne peut être certain de rien! » 

« Faites excuses, mais on peut être sûr que demain vous dormirez et vous mangerez ! » 

« Dormir, c’est sûr, j’aime bien. Manger, ce n’est pas évident. Je peux très bien décider de faire la grève de la faim. Quoique…  Il ya peut-être d’autres moyens de se faire remarquer ! Je vais y réfléchir ! » 

« Vous avez beau dire, il y a donc un élément de certitude. Le corps a besoin de reconstituer ses forces tous les jours ! Il y a là un rythme naturel comme le renouvellement des saisons ! C’est une chose certaine que le rythme biologique ! » 

« Peut-être, mais ça ne dit pas ce qui va vous arrivez lorsque vous sortez de votre lit. Vous pouvez gagner au loto ou alors attraper un virus très grave ! » 

« Il y a une différence. Pour gagner au loto, il faut prendre un billet. Pour le virus, non ! Il faut donc distinguer le hasard actif celui qui dépend d’un évènement déclenché par votre volonté et le hasard passif dirigé par on-ne-sait-qui et qui se fiche complètement de votre libre-arbitre ! » 

« Pardon, pardon ! Si vous ne voulez pas attraper de virus ou de bactéries, il faut se laver les mains en sortant des toilettes, ils l’ont dit à la télé ! Donc, vous pouvez vous donner une petite chance d’éviter les effets du hasard passif ! Et puis si vous ne l’évitez pas, le hasard passif ne devient-il pas ce qu’on appelle la fatalité ? » 

« Alors là, c’est un autre débat et je… » 

« Résumons-nous car j’aperçois mon bus qui arrive. Pour bien vivre, il ne faut pas s’étonner si le ciel vous tombe sur la tête. S’il tombe quand même, il faut prendre des précautions et sortir un parapluie. Si on l’a oublié, il faut savoir s’adapter. Avoir un casque sous la main ou alors vous empruntez le vôtre. Ou encore jouer au loto, entre deux siestes… » 

« Vous n’avez rien compris, je recommence… » 

 

Nos mauvais poèmes

4 juillet, 2011

Hier, il m’a scié.

Pendant que vous rêvassiez.

Je suis pourtant en acier.

L’huissier est venu

Et s’est emparé de mon panier d’osier.

Pour payer mes dettes au tapissier

Et au pâtissier.

Cela ne me sied pas.

Puissiez-vous me retrouver mon panier d’osier !

Il faut réserver

3 juillet, 2011

« Pourquoi ai-je toujours l’impression d’être en trop ? » 

« Je ne sais pas, Monsieur, vous n’avez pas réservé ! » 

« Vous n’avez jamais eu ce sentiment là, vous ? » 

« Je ne sais pas, Monsieur » 

« Comment çà, vous ne savez pas, mais vous avez bien été déjà au chômage ! «  

« Plusieurs fois, Monsieur mais vous n’avez pas réservé » 

« Vous avez donc connu ce moment délicieux où l’on vous  a dit que vous ne correspondiez pas au poste ! Que l’on n’avait pas besoin de vous ! Et après plusieurs mois de recherche vous en avez forcément déduit que personne n’avait besoin de vous ! » 

« Mais cet établissement a bien voulu m’admettre au sein de ses salariés ». 

« Avec pour tâche de mettre les gens dehors quand ils n’ont pas réservé ! Vous vous rendez compte du traumatisme que vous me faites subir ? Vous êtes en train de me dire qu’il y a à manger pour tout le monde sauf pour moi ! » 

« Je suis désolé, Monsieur, mais vous n’avez pas réservé ! » 

« Si je comprends bien, il faut réserver sa place pour participer aux grand banquet de la vie ! Mes parents ne m’avaient pas prévenu ! » 

« Le papa et la maman de Monsieur étaient sans doute un peu distraits ! Je peux donner une carte du restaurant à Monsieur pour qu’il revienne avec eux… mais il faut réserver ! » 

« Vous vous rendez compte ? Avant de venir au monde, il faudrait réserver un emploi, un logement, un conjoint, un couvert dans votre restaurant… sinon on se retrouve exclu, maudit, au ban de la société ! C’est comme à l’école, quand le capitaine ne vous prend pas dans son équipe de foot ! On se sent moins que rien ! Ça y est ! Vous ne trouvez pas que je perds confiance en moi ? » 

« Je ne sais pas, Monsieur. Vous n’avez pas réservé. » 

 

Des chiffres et des lettres

2 juillet, 2011

Il faut manger de la vitamine B12.

En regardant M6.

Qui raconte l’histoire des fusées V2.

Il faut aussi calculer les quantiles de la distribution statistique Q1 et Q3,

En évitant d’attraper la grippe H1N1.

Il suffit de boire H2O

Et de regarder FR2 et FR3

Où l’on raconte le dernier G8 et le futur G20,

Car nous sommes à J-1.

Puis, il faut aller faire un tour en 4L ou alors en R8. Au choix.

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