Effluves
24 juillet, 2010Maurice embaumait les morts.
C’était un être insupportable qui puait de suffisance.
Toute sa personne respirait sa bêtise.
Il s’aspergeait d’eau de Cologne si bien que lorsqu’il vous côtoyait, on sentait passer le vent du boulet.
En plus flottait autour de lui comme un parfum de scandale.
Il était nulle part en odeur de sainteté.
Aussi prenait-il seul son petit déjeuner à l’arôme chocolaté.