Sale coup!

Pierre passait tous les matins chez Louis, pour boire un canon.

Vers dix heures, il y revenait ! Il disait qu’il fallait faire d’un Pierre deux coups.

A midi aussi d’ailleurs, il était toujours là. Pour se taper la cloche.

Durant le repas, il tirait à boulets rouges sur le gouvernement.

Il proclamait que sa vie était un vrai parcours du combattant.

Il était à couteaux tirés avec Ernest, son voisin de comptoir.

Qui faisait toujours des remarques frappées au coin du bon sens.

Sur le coup de seize heures, Pierre repassait.

 Il prétendait qu’il faut  toujours battre le fer quand  il est chaud.

Un soir, Pierre tira sa révérence.

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