De la mauvaise influence des films d’horreur à la télévision.
19 janvier, 2010Je viens de fêter mon premier anniversaire avec les copains. Je suis un chat de gouttière, d’un doux pelage noir et blanc. Si j’en crois la famille Dumortier qui m’accueille, ma petite personne est considérée comme plutôt mignonne.
Les Dumortier ont emménagé dans un lotissement de banlieue, voilà un mois. Corrects avec moi les Dumortier : la gamelle est remplie régulièrement. J’ai mes coins pour dormir. L’ambiance est familiale et décontractée. En échange, je joue mon rôle de chat, courant après les ficelles que les enfants font frétiller, tournoyant sur moi-même pour attraper ma queue, et puis, roulé en boule, ronronnant sur les genoux de Madame Dumortier. Je ronronne très bien. Il parait que les humains n’ont pas encore compris comment nous arrivons à ronronner. C’est sans doute la raison pour laquelle ils adorent que nous le fassions, ils affirment que ce bruit a des vertus très relaxantes pour eux. En tous cas, ça marche très fort avec Marie Dumortier qui devient toute douce en me caressant longuement lorsque je mets le moteur en marche.
Le plus difficile est de se faire sa place dans le voisinage. Les Dumortier sont propriétaires d’un petit terrain de 500m². Enfin, c’est une évaluation à vue de moustaches, je n’ai pas été voir les plans. Quoiqu’il en soit, j’ai bien l’intention que cet espace soit le mien.